Scary Stories to Tell in the Dark (Andre Øvredal, USA, 2019)

Dans un manoir abandonné, un groupe de jeunes trouve un livre qui raconte des histoires terrifiantes. Mais cette trouvaille n’est pas sans conséquence : la lecture du livre permet à ses effroyables créatures de prendre vie… La petite ville va alors faire face à une vague de morts particulièrement atroces, et chacun devra affronter ses pires peurs pour sauver les habitants et arrêter ce carnage.

Présenté par ici, ce film de notre Norvégien préféré surprend dans le bon sens du terme. Sur un canevas qui pourrait être issu de la franchise « Chair de poule », Scary Stories fait peur, conserve un 1er degré constant, ne se moque pas de son public et se termine quasiment sans concession. Une voix off ajoute une aspérité, mais sans illustration à l’image et laisse à un hypothétique second opus le choix de sauver les victimes ou non. Chouette !

Petite référence à venir pour les kids courageux – après Strangers Things – Scary Stories ne secouera l’ancien que je suis que sur une scène étouffante. Dans un hôpital, une horrible sorcière se démultiplie dans les couloirs et encercle un pauvre gamin pour finir par l’avaler dans son gros corps gras. Dégueulasse et flippant. La note d’intention de se référer à Poltergeist est respectée : là se situe la tonalité. Elle supplante l’inoffensif Dark Floor, auquel j’ai souvent pensé, si l’on se réfère aux pays nordique, mais reste en deçà d’un Fragile de Balaguero, auquel j’ai aussi beaucoup pensé, et si l’on s’éloigne cette fois du sujet de ce blog.

Pour les plus grands, toutefois, vivement que le projet de ce même réalisateur sur le voyage du Demeter, vaisseau par lequel Dracula arriva en Angleterre, voit le jour. Ou la nuit.

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